Walker Evans, portraits d’Amérique

Le 15 août 2017, le Centre Pompidou clôturait la rétrospective de l’oeuvre du photographe américain Walker Evans. L’occasion de revenir sur le travail de cet artiste incroyable. 

 

C’est une exposition sublime au dernier étape du Centre Pompidou. Au dessus de cette ville de Paris que Walker Evans a tant aimé. Il ne reste qu’un an en France, mais son passage le marquera toute sa vie. Amoureux de notre pays, il étudia la civilisation française à la Sorbonne.

C’est à son retour de France en 1927 que Walkers Evans décide de devenir photographe. Amoureux de notre culture, il étudia un à la Sorbonne. Baudelaire et Flaubert resteront toute sa vie ses sources d’inspiration. Dans les années 40, Evans montre une Amérique malade du progrès. Des clichés de déchets dans les rues ou ces tas de Ford T rouillées.

Evans est fasciné par les devantures des magasins, les boutiques, les passants. Il ingénieux, cache même son objectif sous sa veste pour saisir le portrait de passagers anonymes dans le métro New Yorkais. Ou cette série d’ouvriers marchant dans la rue, simple mais saisissant.

Walker Evans 3
Anonymes immortalisés dans le métro de New York

Jamais condescendant, Evans livre un travail touchant sur les hommes, femmes et enfants de la Grande Dépression. Chargé de prendre des photos pour un programme d’aide publique l’administration américaine, il livre des clichés qui restent de l’histoire. Brut, jamais condescendant, il ne cherche pas à sublimer ses gueules cassées que la crise économique balade de ferme en ferme, en fonction des récoltes.

Papier enregistré le 28 mai 2017 en stage à France Inter, réalisé dans le cadre du Master 2 Métiers du journalisme et Enjeux internationaux enseigné par l’EJCAM – Ecole de Journalisme et de Communication d’Aix – Marseille – et Sciences Po d’Aix. 

Laisser un commentaire